HARBRE est une réflexion sur la renaissance et la régénération, la capacité de l’homme à réinventer sa place sur Terre, son rapport à la nature, après l’avoir longuement épuisée, entaillée et maltraitée.

Harbre, seul en piste poétique, dans lequel un dernier arbre, LE dernier arbre peut-être, tente de survivre au milieu d’une mare de pétrole, maintenu par quelques boulons, qu’il faudra resserrer comme une dernière étreinte.

Dans une ambiance de scène de crime, aux bruits métalliques et à la lumière blanche et crue, Harbre traitera de cet équilibre fragile entre symbiose et exploitation de la nature

A lui seul, l’arbre représente les quatre éléments de l’alchimie, et donc la vie : l’eau, l’air, la terre, le feu. L’arbre de vie est une représentation universelle, un symbole spirituel puissant utilisé dans de nombreux pays, qui évoque la création de l’humanité. Il fait référence au processus de la vie avec ses racines ancrées dans le sol et son feuillage qui s’étend jusqu’au ciel.

C’est le cycle de la vie, de la naissance à la mort, puis de la renaissance.

« J’ai commencé à travailler avec la hache comme agrès durant la création de Chimaera. C’était la première fois que mon travail de manipulation devenait plus chorégraphique et musical. La hache étant un objet du quotidien je peux sortir des codes d’un numéro du cirque.

Le décor du spectacle est un grand tronc d’arbre, formé de morceaux de bois déjà morts, sciés en bouts rectilignes par l’industrie, boulonnés sur l’arbre comme une dernière tentative de le faire tenir debout et de le sauver.  Cet arbre, est encerclé par 12 poteaux sur lesquels sont fixés une lampe. Les lampes autour de l’arbre biscornu font un cercle parfait comme les 12 heures d’une montre. 

Le public est assis en circulaire, autour et proche de la piste, à l’intérieur du dispositif lumineux et sonore. La lumière et la musique les enveloppe. 

Harbre est une manière de faire réfléchir sur l’artisanat, la consommation raisonnée, la production respectueuse de la nature : revenir à des outils manuels et à un travail physique bienfaisant pour nos corps et pour notre planète. Pour trouver une consommation raisonnée de nos ressources naturelles il faut que l’humain reste humble et prenne ses responsabilités face à la nature, car elle finit par prendre le dessus en faisant usage de toute sa force. » – Jani Nuutinen



Représentations - HARBRE

3-5 Aou 23

Libourne (33)
Fest'Art